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Photo du rédacteurGaynor Morgan

A la découverte des 9 merveilles de Racour


Le musée de la Vie d’autrefois et du Tarare



Le comité de l’Asbl « L’Oasis » est heureux de vous accueillir à Racour, le village qui vaut le détour. Le petit circuit que l’on vous propose ici est celui des 9 Merveilles de la localité ; le terme pourrait paraître un peu pompeux ou présomptueux. Il n’en n’est rien. Certes, ce ne sont pas les merveilles du monde antique ni ces monuments qui créent la fierté des grandes villes touristiques de notre pays ou du monde. Mais ce sont de petits joyaux qui font la fierté d’un petit village heureux de son patrimoine et de son folklore. Vous avez sans doute visité son Musée de la Vie d’autrefois et du Tarare qui évoque l’âme du terroir. Il vous reste à découvrir les 9 trésors du village que d’aucuns appelaient jadis « La Petite Amérique ». Bon voyage et surtout belles découvertes

 

 

1. Le Presbytère

Le Presbytère Racour
1. Le Presbytère

Le presbytère de Racour constitue un superbe ensemble architectural en double corps situé au coeur du village. L'édifice bâti en 1740 sert de presbytère depuis sa construction. Classé en 1988, il est construit en briques et pierre de Gobertange. Il présente un avant-corps surmonté d'un fronton triangulaire. Un cartouche porte la date de construction. La toiture d'ardoise se présente à la Mansart à l'avant, en bâtière à l'arrière. Elle est percée de lucarnes. Le corridor ' à la française' a été conçu de façon inversée à l'étage. Le bâtiment e

st entouré d'un accueillant jardin clos auquel le visiteur accède par un portail moderne pastichant le style.


 

2. Le Donjon moyenâgeux de l’église


Aux confins des vieilles venelles ou ruelles moyenâgeuses, la tour de l’église se situe réellement au coeur du village. Son emplacement sur une butte, met en évidence, s’il en était encore nécessaire, son allure majestueuse. Il s’agit d’une demeure fortifiée, une tour de défense élevée au 14ème siècle par le seigneur de Racour, vassal du duc de Brabant. L’ampleur des murs, d’une épaisseur de 2, 40 m. à la base, la hauteur de l’édifice (33 m.) ainsi que les meurtrières percées en direction du Sud – Est font réellement penser à un ancien poste d’observation. La tour carrée, de 9 m. de côté, comporte trois niveaux se rétrécissant vers le haut. Elle est bâtie en moellons réglés de grès ou « quartzite d’Overlaar ou de Tirlemont», de couleur gris sale et de pierres de Gobertange. La façade Ouest est flanquée d’une tourelle arrondie partiellement englobée dans la maçonnerie et surmontée d’une jolie toiture conique. Un escalier de 91 marches menant aux deux étages est accessible au public.


 

3. L’Eglise gothique


La nef gothique en tuffeau a été ajoutée au 16e siècle. Elle est composée d’un chœur à trois pans, d’un transept et de trois nefs. La toiture en bâtière a reçu une couverture d’ardoises. En style gothique, le corps de l’édifice était construit en tuffeau de Lincent ou de Linsmeau ; le soubassement se présentant en biseau de moellons de calcaire et de pierres de Gobertange (pour préserver de l’humidité ascensionnelle). Les fenêtres de la nef, en arc brisé, sont au nombre de six (quatre en bas - côté nef ; deux, plus imposantes, dans le transept) et présentent un exemple remarquable du style gothique. L’ensemble vient d’être entièrement restauré en pierre de France et inauguré en août 2014. L’église possède de nombreuses pièces présentant un intérêt artistique particulier.


 

4. Le jardin des plantes « Katharsis »


Le jardin des plantes « Katharis » (le mot s’écrit bien avec K) a été inauguré en 2004. Il est orné de plus de 100 plantes aromatiques différentes qui sont utilisées dans des produits cosmétiques ou employées pour la santé et le bien – être. Le jardin est remarquable par sa diversité (plantes faisant partie de l’univers de nos grands – parents ou des abbayes autrefois ; sorcellerie), les époques historiques (Antiquité ; Moyen Age) ou les régions du monde (Asie ; Amérique). Visites possibles pour les groupes du 1er mai au 30 septembre

(tél. : +32 (0) 19 /65 90 56).


 

5. L’ancienne avouerie de Racour


Au n°26 de la rue de Landen se dresse l’ancienne avouerie de Racour, bâtie vers 1558 par le vicomte de Montenaeken. Cette construction fut remaniée en 1811 puis amputée de ses annexes, prisons et magasins, en 1969. Elle se présente en double corps en briques et pierre de Gobertange. 6 Une pierre gravée surmontant la porte, arbore le millésime 1811 surmonté des lettres I H S et entouré de trois coeurs. Le terme avouerie désigne une petite cour de justice. En 1299, Jean 1er de Brabant accorda à Arnould de Meldert et à sa descendance une rente annuelle concernant Racour. L’avouerie de Racour passa ainsi des seigneurs de Meldert à différentes familles nobles jusqu’à la Révolution française. Quelques membres illustres de ces familles apparaissent dans l’arbre généalogique de la reine Mathilde, née d’Udekem d’Acoz. Le bâtiment connut par après des fortunes diverses. C’est ainsi qu’une brigade de gendarmerie du canton de Landen s’y installa de 1836 à 1852. L’ancienne avouerie se transformera alors en corps de ferme puis en bien privé.


 

6. L’ancienne station de chemin de fer de Racour


L’actuelle station de Racour fut construite de 1909 dans le plus pur style des gares de l'époque. Le mur de façade utilise des éléments décoratifs, par exemple des briques de couleur (notamment le rouge, le jaune et le noir du drapeau national). Elle se situe sur la ligne 147 reliant Landen à Tamines. La gare de Racour est située paradoxalement sur le territoire de Landen et porte officiellement le nom de « Racour Halte ». Aujourd'hui, c’ est un bâtiment classé tourné vers l'avenir. Les propriétaires, Jo et Hilde Uytterhoeven - Pottel, l'ont restauré à l'identique. Classée par les services de la Communauté flamande, la gare aujourd’hui retaurée offre à ses hôtes un séjour de vacances au caractère indéniable. L’ancien atelier s’est transformé en un lieu de séjour neuf avec tout confort pour cinq personnes tandis que deux voitures de chemin de fer (M2 de la Société belge) sont devenues résidences de vacances uniques. L’ancien logis des piocheurs est aménagé en gîte pour randonneurs.


 

La potale (terme régional désignant la niche, endroit de façade d’une habitation réservé à recevoir une statuette) dite « de la Croix » ou « mon l’Pirou » servait jadis de reposoir lors des processions. Faite au cours du siècle passé de briques blanchies à la chaud, elle vient d’être restaurée par le Comité de sauvegarde du patrimoine dans le cadre de la protection du Petit Patrimoine populaire Wallon (Région wallonne). Racour possède d’ailleurs beaucoup de ces potales disséminées au cœur des différents quartiers du village.


 

8. Le portail intérieur de l’ancienne ferme « A mon Djôr »


Petite ferme en quadrilatère du milieu du 19ème siècle, en briques et calcaire, disposant ses bâtiments autour d’une cour pavée à ancienne fumière centrale. Le porche intérieur est remarquable par son colombier entouré de deux petites baies. A gauche de l’ensemble : un puits en fermeture en bois ; à droite : l’entrée du pigeonnier.


 

9. La cuisine « 1900 » du Musée


Visitez le musée contactez nous via notre site.

Votre visite des 9 merveilles de Racour s’achève ici : au Musée de la vie d’autrefois et du tarare. Dans la cuisine plus précisément… Une envie de replonger dans le passé ? De retrouver la vie simple de nos grandsparents juste pour apprécier notre confort d'aujourd'hui? Alphonse et Clémentine vous attendent au coin du feu, la table est mise…


 

www.racour.be

Un tout grand merci d’avoir été quelque temps Racourtois(e) de passage ! Une réalisation du Centre d’Animation culturelle « L’Oasis – Racour » (Asbl), du Musée de la Vie d’autrefois et du tarare ainsi que de la Bibliothèque de Racour. Avec le soutien de la Fédération Wallonie – Bruxelles, de la Province de Liège et de son service « Culture », de l’Asbl « Hesbaye – Meuse – Condroz Tourisme » et de la Commune de Lincent. « Racour, le village qui vaut le détour » racour.be

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